top of page

KOLKATA

  • christophegrolleau
  • 5 juin 2016
  • 3 min de lecture

La capitale du Bengale occidental abrite près de 16 millions d’âmes. Elle est la troisième agglomération de l’Inde. Tôt dans la matinée, la circulation sur les grandes artères qui desservent la banlieue de la ville est déjà intense, en principe nous roulons à l’anglaise mais nous zigzaguons plutôt entre les tucs tucs, les vélos, les motos, les bus Tata, les rickshaws, le tout dans un concert de klaxons incessant. Les conducteurs conduisent en permanence la main sur le klaxon, c’est terriblement assourdissant et fatigant pour les piétons que nous sommes. Nous stoppons à une station-service afin de prendre un peu d’essence. En attendant, je m’aperçois que la jauge a perdu son aiguille !! Nous repartons à travers des rues encombrées et arrivons sur Mirza Ghalib Street tout près de Sudder Street. Ne trouvant pas vraiment l’hôtel demandé le taxi nous dépose. En reprenant notre valise du coffre arrière, le chauffeur réclame à nouveau le prix de la course, ce que nous refusons. Nous n’arrivons pas à nous faire comprendre et à nous défaire de ce dernier, c’est alors qu’un tireur de rickshaw (homme cheval) intervient et prends notre défense espérant reprendre la course. Fatigués et profitant de ces palabres nous partons à la recherche d’un hôtel.

Nous n’avons fait que quelques pas dans la rue qu’une mendiante accoste Elisabeth et lui demande d’acheter du lait pour son bébé. En réalité, ce lait est revendu pour obtenir de l’argent. Ce que nous ne savons pas encore, c’est que dans quelques semaines tout ce petit monde de la rue que nous rencontrerons tous les jours deviendra des amis. Entre- temps notre tireur de rickshaw nous a rattrapés. Il veut nous indiquer des hôtels situés dans le quartier. Trainant notre valise sur les trottoirs et voulant échapper aux mendiants, je me rends vite compte qu’il n’existe aucun panneau indiquant le nom des rues. (pour se repérer il faut lire les enseignes des boutiquiers tout simplement !). A l’évidence et malgré le plan du guide, nous sommes un peu perdus… et suivons, bien obligés, notre tireur de rickshaw qui nous conduit à Sudder Street. Il existe dans cette rue quantité d’hôtels pour toutes les bourses. Nous nous arrêtons devant l’hôtel Galaxie et demandons une chambre pour deux. Pas de chance tout est complet. Même réponse à l’hôtel Paragon (heureusement, c’est un peu glauque). A chaque sortie nous retrouvons les mendiantes qui nous accompagnent, espérant quelques roupies. Cette insistance nous indispose, nous rentrons dans le hall de l’hôtel Maria.

Là nous reposons la même question et nous nous attendons à nouveau à un refus, mais non il semble qu’une chambre double soit disponible. Nous suivons un homme qui nous présente une « pièce » rongée par l’humidité sans fenêtre, la salle de bain et les wc sont sur le palier. Cela ressemble plus à une cellule… Non, ce n’est pas possible, nous refusons et insistons auprès du patron pour avoir une autre chambre. L’homme nonchalamment monte au premier étage et nous propose une chambre pour deux, un peu délabrée et spartiate mais il y a des ouvertures équipées de volets, une salle de bains avec wc et un fan. Après avoir insisté à plusieurs reprises auprès de notre logeur pour connaitre le prix de cette chambre ce dernier demande 600 roupies par jour. En attendant de trouver mieux, nous acceptons. Epuisés nous posons notre valise et nos sacs à dos. A peine installés, l’homme revient et nous dit que cette chambre est déjà louée mais que l’on peut occuper celle d’en face. Nous allons voir, il y a trois lits, elle est un peu plus grande dans le même style, le tout pour le même prix. Nous nous installons rapidement, mangeons nos deux sandwiches bénis achetés la veille à Colomars… (toujours prévoir un petit en-cas lorsque l’on voyage) et nous nous écroulons sur les lits.

Comments


bottom of page