Le rêve devient réalité
- christophegrolleau
- 4 juin 2016
- 2 min de lecture
Après un dernier repas en famille, nous attendons le taxi qui doit nous amener à l’aéroport. Ce dernier est en avance. Nous nous embrassons, un peu tristes de quitter ceux que l’on aime mais très excités par les perspectives du voyage. Le chauffeur est bavard et nous l’écoutons d’une oreille distraite : nous sommes déjà ailleurs. A l’aéroport, au comptoir de la compagnie Air Emirates nous enregistrons la valise et décollons à 15h55 à bord d’un Boeing 777 en partance pour Dubaï, soit presque 6 heures de vol, laissant Nice sous la grisaille.
Le service à bord est impeccable, il est assuré par des stewards et hôtesses de l’air de nationalités différentes. Nous survolons la Sicile, la Grèce, la Turquie, l’Irak. Dans la nuit par le hublot, j’aperçois de grandes villes illuminées et sûrement des complexes pétroliers avec les flammes des puits. Après plusieurs collations et repas, nous atterrissons vers minuit heure locale à Dubaï. Nous avons 2h de transit dans cet immense aéroport ultra moderne afin de reprendre un nouvel avion direction Kolkata. Cet aérogare est tellement grand que pour aller d’une porte à une autre certains voyageurs utilisent des voiturettes électriques. Nous sommes plongés en plein XXI siècle : tout est spacieux, luxueux, informatisé… Nous redécollons à nouveau à l’heure prévue mais les passagers ne sont plus des européens. Il y a en grande majorité, des hindous travaillant à Dubaï et revenant chez eux. Nous sommes déjà un peu en Inde avec ses femmes habillées en saris colorés, ses hommes plus bruns de peau, portant des bagues serties d’une pierre presque à chaque doigt ; et cette langue si différente de l’arabe. L’avion est plein, on nous sert à nouveau un repas. La durée du voyage se fait sentir, nous n’avons plus le courage de regarder un film, nous nous endormons bercés par le ronron des réacteurs.
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