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Départ pour Ouagadougou

En cette matinée du jeudi 07 janvier 2016, après avoir tout préparé, nous fermons le bungalow et nous nous dirigeons vers la maison pour manger tous ensemble avec Manoushia et Romain avant le grand départ.

En début d’après-midi le taxi arrive, c’est l’heure des adieux, il est toujours difficile de quitter ceux que l’on aime….

Au terminal de l’aéroport de Nice, après avoir enregistré notre unique valise, nous nous envolons vers 16h30 à bord d’un Embraser 190 de la compagnie Royal Air Maroc pour Casablanca. L’avion est plein, pendant le vol un repas est servi. Nous atterrissons de nuit sur le sol Marocain vers 18h30 heure locale. A l’aéroport notre correspondance pour Ouagadougou est prévue à 22h00 mais au moment d’embarquer la compagnie « RAM » nous informe que notre vol est annulé à la suite du couvre-feu instauré au Burkina Faso. Il n’est pas permis aux avions d’atterrir de nuit. Il nous faut patienter jusqu’à 3h30 du matin pour prendre le prochain vol.

Après une longue et fatigante attente dans l’aéroport nous réembarquons à l’heure prévue. A bord du même appareil, le nombre d’européen se compte sur les doigts de la main. Il n’y pas l’ombre d’un touriste. Un autre repas, bienvenu, nous est apporté. Lors de notre descente, par le hublot, c’est un paysage plat, pré-sahélien qui défile .

Il est 7h00 du matin lorsque nous atterrissons sur le tarmac de Ouagadougou. L’aéroport est situé en plein centre-ville. La capitale abrite presque trois millions d’âmes. L’ensemble des passagers se dirige vers l’unique bâtiment qui fait office d’aérogare. Nous nous présentons au service d’immigration. Tout se passe on ne peut mieux et dans la bonne humeur. Les douaniers comme les gendarmes ressemblent plus à des militaires ! Ayant récupérer notre valise, nous sortons et recherchons avec un peu d’appréhension notre correspondante sur place, nommée Justine. Nous avions convenu par mail avant notre départ de nous retrouver à l’arrivée du vol prévu initialement à 1h00, mais avec ce contre temps sera-t-elle là ? Nous scrutons les petits panneaux tendus par les personnes accueillant les voyageurs. Pas de Justine. Dehors sur le parking les chauffeurs de taxi nous racolent lorsqu’au loin une jeune femme s’avance vers nous, c’est Justine.

Après les présentations d’usage et un accueil chaleureux, nous montons dans son 4X4 de marque japonaise et filons directement à sa maison d’hôte située à vingt minutes au nord est dans le quartier populaire et calme de Ouayalgui. La ville de Ouaga avec ses grandes artères nous laisse une bonne impression. Les avenues sont propres, spacieuses, bordées de magasins, commerces en tout genre, bâtiments administratifs, lycées…..La circulation y est dense à certaines heures de la journée, il faut faire attention à tous les vélos et petites motos qui déboulent de toute part. Ouaga baigne dans une atmosphère chaude de poussière rouge. En effet, seuls les grands axes sont goudronnés, le reste du réseau routier est en terre battue.

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