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CHEZ JUSTINE

  • christophegrolleau
  • 10 mai 2017
  • 2 min de lecture

Justine a perdu son mari et accueille seule les voyageurs dans sa grande maison à étages. Cela lui permet de vivre.

Elle y a aménagé cinq belles chambres climatisées avec WC et salle de bain. Une terrasse agréable donne sur un petit jardin clos par des hauts murs. Au Burkina, toutes les habitations individuelles sont clôturées par des murs de briques d’argile.

L’accueil est familial, nous déposons nos bagages dans la chambre et allons sur la terrasse prendre un petit déjeuner (thé, confiture de mangue, baguette de pain).

Justine se propose de nous procurer des francs CFA contre des euros et une carte Sim.

La fatigue du voyage se fait sentir, il n’y a pourtant qu’une heure de décalage. Nous allons nous coucher après une bonne douche froide. A notre réveil la montre affiche 13h00, un repas a été préparé sur la terrasse. Au menu, il y a du riz accompagné d’une sauce aux légumes avec des bananes en dessert. Tout est très bon. En général, les repas Burkinabés sont composés de plusieurs plats servis en même temps dans des marmites de différentes tailles comprenant le plus souvent du tô (pâte de mil ou de maïs), du riz, des pâtes, du chou, des feuilles de baobab, d’oseille…. et des sauces parfois pimentées.

L’après-midi est belle, la température agréable autour de 25°. Les quelques rares pensionnaires que nous apercevons sont des européens.

Parmi eux, nous faisons la connaissance d’une française mariée à un Burkinabé. Il gère sur Ouaga une société de protection et de gardiennage qu’il a développé en Côte d’Ivoire. Elle vit en Afrique de l’ouest depuis quinze ans, la France ne lui manque pas vraiment, elle y retourne de temps en temps pour revoir sa famille. Tout en parlant nous attendons l’abbé Severin et son frère.

C’est au mois de juillet dernier à Cagnes/Mer que nous nous sommes connus lors d’une célébration d’accueil de prêtres Burkinabés dans le cadre du jumelage du diocèse de Nice avec celui de Diébougou.

Installés tous confortablement dans les fauteuils du salon devant un verre nous faisons plus ample connaissance. Nous nous donnons rendez-vous le lendemain à 6h15 à la gare routière afin de prendre le bus à destination de Diébougou. Justine nous y accompagnera en voiture.

Après le départ de l’abbé nous sortons nous dégourdir les jambes dans la rue avant le dîner. La nuit tombe rapidement sous ces latitudes nous obligeant à revenir. Les rues en terres rouges se ressemblent toutes le soir et nous avons un peu difficulté à retrouver le chemin de la maison ! Soulagés nous reconnaissons le portail.

Nous passons à table, Justine nous propose de manger des haricots verts et… des bananes. Le code du wifi enregistré nous consultons nos messages et envoyons des nouvelles à toute la famille.

Il est l’heure d’aller se coucher, Justine est devant la télévision qui diffuse des programmes français. Nous lui souhaitons une bonne nuit.

Vous pouvez contacter Justine sur son site internet maison rouge à Ouagadougou.

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