L'heure du départ a sonné
- christophegrolleau
- 17 mai 2017
- 2 min de lecture
Dehors il fait encore nuit et un vent froid descend de la montagne. Le taxi doit venir nous chercher vers 7h00. Nous avalons un café noir bien chaud afin de nous réveiller.
Déjà nous roulons en direction de l’aéroport de Nice, curieusement ce matin la circulation est fluide. Notre chauffeur n’est pas très bavard, il est à moitié grippé comme moi. Fièvre, tête cotonneuse, nez qui coule, courbatures envie de rester au lit. Elisabeth m’a gavé de médicaments pour tenir le coup !!
Au terminal 1, nous enregistrons nos deux valises, l’une est remplie de médicaments. Le vol qui doit nous amener à Istanbul doit partir à 10h30. Malheureusement la compagnie « Turkish Airlines » nous informe que le vol est retardé à 14h00 car il y a une tempête de neige sur Istanbul empêchant l’atterrissage des avions. Le personnel au sol nous donne généreusement un bon de repas de 15 euros par personne afin de se restaurer, ce que nous faisons tranquillement afin de passer le temps.
A 13h30, nous attendons à nouveau devant la porte d’embarquement et faisons la connaissance d’un couple en partance pour l’Inde. Finalement le vol est annulé. Pour les personnes qui ont une correspondance, la compagnie demande de bien vouloir se renseigner auprès de son comptoir. La plupart des passagers se retrouve là, chacun essaye de trouver une solution à son problème.
Après une heure d’attente, j’arrive à négocier le remplacement de nos billets sur un vol de la Royal Air Maroc, pour Douala via Casablanca. L’avion doit décoller vers 16h00 du terminal 2.
Entre temps Elisabeth a récupéré nos valises, il est 15h25 lorsque nous courons attraper la navette qui nous conduit au terminal 2. Dix minutes plus tard, nous enregistrons nos bagages à nouveau. Les hôtesses nous rassurent, l’embarquement a été prévenu de notre arrivée. Après le passage des différents contrôles de police nous nous écroulons dans les sièges de l’appareil et quittons enfin Nice sous un beau soleil de fin de journée direction Casablanca.
Il est 18h00 heure locale, lorsque nous atterrissons à Casa. Notre correspondance pour Douala est à 20h00. Je profite de cette attente pour envoyer un mail au père Joseph afin de l’informer de notre nouvelle heure d’arrivée.
Nous embarquons à l’heure prévue, faisons une escale à Yaoundé puis arrivons enfin vers 4h30 à Douala.
A la descente de l’avion, un officier de police nous attend. Il tient à la main un panneau mentionnant notre nom. Après les présentations d’usage, nous le suivons. Arrivé devant la porte d’un bureau, Il nous demande nos passeports et nous demande de l’attendre.
Assis sur une banquette, les passagers de l’avion défilent vers les services d’immigration, de douane.
Après un court instant notre policier revient, il a rempli nos fiches d’entrée, nous rend nos passeports et fait signe de le suivre à nouveau. Nous passons tous les contrôles (service sanitaire, douane, police) devant tout le monde sans aucun problème et récupérons nos bagages. L’officier de police nous accompagne jusqu’à la sortie de l’aéroport, et appelle un taxi.
Le chauffeur reçoit de ce dernier des instructions précises avec obligation de rendre compte afin de nous conduire à Dibombari, but de
notre destination.
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