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La construction du poulailler

Aujourd’hui, nous nous attelons à la construction du poulailler. Il y a déjà trois poulets qui attendent dans la cuisine !! Après la vaisselle du petit déjeuner, nous allons couper de grands bambous de Chine. Ils serviront de piquets pour les embases, plantés tous les trois mètres, afin de soutenir la toiture.

Les outils et le matériel manquent. Nous préparons donc une liste et partons à Douala chercher du grillage, du fil de fer, une scie, une truelle, une massette ….

Aux alentours de 9h00, la chaleur, l’humidité, les attaques des moustiques et des mout-mouts nous obligent à arrêter le travail pour le reprendre en fin de journée. Les conditions climatiques déterminent beaucoup les choses.

Les parpaings de ciment sont fabriqués sur place par Victor, maçon de son état (ici on dit que c’est un technicien). La qualité du ciment acheté sur place est très différente de nos produits européens. Le mortier fabriqué a tendance à ne pas bien coller et à se fendre. La fabrication se fait à l’économie… il faut tout superviser et le fort taux d’humidité modifie le temps de séchage.

En bref, il nous faudra presque quatre mois pour réaliser ce poulailler, racheter un grillage plus fin à cause des serpents qui passent à travers les mailles et tuent les poules. A notre départ, l’enclos pourra accueillir une trentaine de poulets.

Je vais me laver avec le peu d’eau qu’il y a dans la bassine. Elisa prépare le repas du midi. L’après-midi, nous ne ressentons pas le besoin de faire la sieste. Le père Joseph nous demande de préparer la liturgie de la parole pour mardi matin car il doit se rendre aux obsèques du père Marcus à Nkonsamba. Vers 15h00 nous le conduisons en voiture à Bomono gare où il doit prendre le bus. Sur le trajet, nous déposons Félicien chez Sylvie afin de remplir tous les bidons d’eau (il n’y a toujours pas d’eau !).

Au carrefour de Bomono, nous faisons la connaissance du père Lazare, l’ancien curé de Dibombari. Il doit venir chercher des pièces d’un vieux moteur de voiture. Il a vécu 13 ans en France à Strasbourg. Sur le chemin du retour nous reprenons Félicien et les bidons d’eau !!

Nous passons à table tous les trois pas trop tard ; au menu : riz, sauce aux légumes, miondos, papaye. Nouvelle coupure d’électricité pendant le repas. Nous dînons à la bougie. Heureusement la fée électricité revient juste pour la vaisselle, Félicien s’affale devant la TV, nous allons dans la chambre regarder un film sur l’ordi. Extinction des lumières vers 10h30.

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